L’envoi de la lettre de licenciement après l’entretien préalable

Auteur : Vanessa MARTINEZ

Lors d’un licenciement, lorsque l’employeur souhaite rompre le contrat de travail de son salarié, ce dernier se doit de respecter une certaine procédure, permettant notamment à son employé de pouvoir s’exprimer et s’expliquer sur les griefs qui lui sont reprochés.

Le passage par la convocation à entretien préalable est ainsi inévitable, et le salarié licencié sera nécessairement confronté à son employeur.

 

Une fois cet entretien passé, l’employeur a deux jours pour envoyer sa lettre de licenciement.

 

Il peut toutefois changer d’avis, en fonction du pouvoir de conviction de son salarié durant l’entretien qui s’est tenu, et se rabattre sur une simple sanction disciplinaire.

Si pour autant, la décision de rompre le contrat de travail devait être maintenue, l’employeur ne pourrait mentionner au sein de ce courrier que les griefs qui ont été oralement reprochés au salarié lors de l’entretien préalable, en motifs du licenciement.

 

En effet, aucun grief sur lequel le salarié n’a pas pu s’expliquer ne pourra être retenu contre lui dans le but de rompre le contrat de travail.

 

Le droit social ou droit du travail est une matière particulière, technique qui ne peut être abordée de manière accessoire, sans une connaissance et une expérience approfondie du sujet.

 

En cas de licenciement, il convient donc de se faire assister par un avocat spécialiste en droit du travail.

 

Le cabinet de maître Vanessa MARTINEZ, avocat spécialiste en droit du travail, est situé à Aix en Provence, et intervient de manière régulière à Marseille, Avignon, Martigues, Nice et plus communément sur l’ensemble de la région PACA.

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